Les Pohémiens en spectacle - Textes de et dits par : Ile Eniger - Claude Artès - Jean-Michel Sananès - Musiques et chansons de et par : Bruno Sananès
Peu de chose" de Ile Eniger, interview de l'éditeur du Libre-Feuille Michel Boucault pour la revue Art et Métiers du Livre
Plaisir que mon livre d'artiste avec encres et gaufrages de Michel Boucaut aux Editions Le Libre Feuille : "Peu de chose", ait fait l'objet de ce concours de reliure. Ile E.
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Texte de Ile Eniger mis en musique et chanté par Robert Cuffi
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29 ème Festival du livre de Mouans-Sartoux - Portrait Ile ENIGER
Ile ENIGER, une habituée du festival de Mouans-Sartoux, est une écrivaine régionale. Cette auteure vient nous présenter à l'issue de ce 29 ème festival son dernier livre, "le monastère de ...
https://www.youtube.com/watch?v=ec02J9KWBdc&feature=youtu.be
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Extraits de Presse
Ile Eniger écrit le rêve accompli dans le vécu. Une relation qui, pour aller de l’absolu vers l’absolu, transite par l’incarnation. Histoire d’amour dont l’arrêt sur image éclaire la profondeur et la transparence, elle conjugue audacieusement douceur et passion et révèle, juste sous la glace, un incendie. Magazine littéraire Livres-Hebdo
Ile marche nus pieds pour mieux sentir la musique des pierres. Elle s’avance nue vers les terres rouges de l’amour. Elle est quelque part sous un soleil de feu. René Frégni (Écrivain)
Une île entre le ciel et l’eau. Ce n’est pas un chemin tout tracé. Amoureuse, aérienne, rugissante, la femme qui habite ces poèmes renvoie à une sensibilité primitive, essentielle. Thierry Wetzel (Journaliste)
Entre le goût des images cosmiques, la quête d'un autre souffle ou la recherche du sien propre, il y a un espace de prose attentive, juste, d'une réflexion, d'une beauté qui s'accomplit, d'un chemin de feu pour se connaître, aimer et apprendre. Olympia Alberti (Écrivain)
Ile, vos poèmes m'enchantent, en vous lisant je pense à René Guy Cadou, j'éprouve pour votre écriture la même émotion qui naît de l'évidence. Jean Ferrat (Chanteur)
Chez Ile Eniger, tout est affaire d’émotion. Impatiente, brûlante comme l’éclair, vagabonde comme le rêve, sans carte ni boussole, elle cache sous les mots, la morsure insoumise de l’épine de feu. Dans ces textes admirables, le lecteur trouvera partout des éclats de soleil. Victor Varjac (Poète et chroniqueur)
Ne vous fiez pas aux apparences, sous l'air sage de Ile Eniger, c'est un volcan de poésie qui entre en éruption. Ses mots en fusion ne sont pas moins brûlants que la lave, et s'ils dévastent les lecteurs, c'est pour mieux réveiller en eux un goût de vivre qui emporte tout sur son passage. Olivier Joseph (Éditeur)
Ile Eniger a une sensibilité bien particulière, c'est plus que du talent, c'est La poésie. Pierre Autin-Grenier (Écrivain)
Ile Eniger tisse une œuvre à part où chaque mot s'ajuste "au millimètre" à l'ensemble. Son écriture a quelque chose d'hypnotisant, d'extrêmement concentré. Elle nous retient à la frontière de ce qui se dit et du silence de la contemplation. André Chenet (Poète)
Ile surveille ses mots comme une chatte. Ses portées sont toujours très belles. Jean-Marc La Frenière (Écrivain Québec)
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"La femme en vol" de Ile Eniger
par Cathy Garcia pour La Cause Littéraire
La femme en vol, Editions Parole, Collection main de femme, 250 p. 12 €
La femme en vol c’est l’histoire d’une femme et son intimité amoureuse, familiale, racontée à la troisième personne du singulier. Une histoire qui se révèle par petites touches, comme une peinture. Et justement, cette femme, c’est Fane et Fane aime Jean, Jean qui aime Fane. Mais voilà, Jean aime aussi la solitude et la peinture, et Fane va peu à peu apprendre le prix de cet amour qui est à la hauteur de ses exigences. Aimer Jean, c’est l’accepter tout entier, parce que la solitude et la peinture l’emporteront sur son amour de femme, exigeant, exclusif, immense. Ce que Jean et Fane partagent et ne cesseront de partager, le ciment ou plutôt les ailes de leur amour, c’est une soif éperdue d’authenticité et de liberté.
« Bien sûr qu’elle avait eu envie de baisser les bras, de rentrer dans ces rangs bien droits, bien rassurants, bien sagement préparés pour toi dès que tu montres ta tête. Bien sûr que la facilité avait été tentante, la banalité attestée est tellement plus confortable que le contre-courant ! On t’aime quand tu commences à ressembler à tout le monde ! Tu oublies qui tu es, pour quoi tu es, et ceux qui pensent à ta place se font un plaisir d’organiser tes limites. On te coule dans le moule sans qu’un poil ne dépasse, tu es reconnu !
Fane, sa liberté, elle la trouvera dans l’écriture, mais elle est femme et donc capable d’aimer plusieurs choses en même temps, se donner à toutes avec la même force, le même bonheur. Les hommes ne savent pas aimer comme les femmes. Ils aiment autrement, certains ne savent pas du tout aimer, mais Jean lui, il aime Fane et de cet amour est née une Belle Cerise, qui grandira en même temps que ses parents dans un mas retapé de l’arrière-pays niçois. Ce nid d’amour que Fane quittera un jour parce qu’elle doit le faire, parce qu’elle est une femme en vol.
Ce livre est bon comme un pain qui sort du four, beau comme un jardin sauvage, doux comme la fourrure d’un chat et puissant comme le mistral. C’est un roman d’amour qui va au-delà de l’amour, dans ce qui le sublime et le transcende. Ainsi l’amour ne peut mourir, seuls les masques et les oripeaux brûlent, mais quelque chose demeure, le noyau même de l’amour, qui est fait de poésie pure, mystique parfois, une quête éperdue de beauté, d’intensité. Fane n’est pas une femme de compromis, elle s’affirme dans ce qu’elle est, ce qu’elle pense, envers et contre toute attente sociale, elle est libre et seul un amour comme celui de Jean peut la rendre plus libre encore.
« – Tu comprends, à choisir un code je n’en vois qu’un : l’amour. Je me fiche que cela paraisse désuet, ou décrété impossible par une tonne de crétins. Il y a une perfection quelque part, je la cherche. Je ne vis pas à contre-courant j’essaie d’aller dans mon courant ».
Ce qui peut sembler aux yeux d’autrui comme une dépendance, l’impossibilité de tourner une page, est en fait une plongée dans la source même de l’amour. Un amour inconditionnel où le don devient une immense richesse, et que peut-on donner de plus grand que l’acceptation de la liberté de l’autre. C’est véritablement l’envol au–dessus des contingences, celles qui nous sont imposées par les règles sociales, mais aussi par nous-mêmes. La femme en vol est un bonbon qui fond sous la langue, un bonbon à la menthe poivrée, rafraîchissant, vivifiant. On se régale à le lire, il contient tout un tas de trésors. La simplicité y devient un art de vivre et on touche à l’absolu, quelque chose qui ne se dit pas, mais qui s’éprouve, qui met tous les sens en éveil. C’est de la haute-voltige et heureux soient celles et ceux qui en saisiront toute la profondeur.
Cathy Garcia
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La Société des Arts graphiques et plastiques - ADAGP
à le plaisir de décerner le : Prix du Livre d'Artiste 2012
à Michel BOUCAUT - Éditeur Le LIBRE FEUILLE pour
"UNE ORTIE BLANCHE"
Textes : Ile ENIGER - Gravures : Michel BOUCAUT
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SALON DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX 2015