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Les Pohémiens en spectacle - Textes de et dits par : Ile Eniger - Claude Artès - Jean-Michel Sananès - Musiques et chansons de et par : Bruno Sananès

 

Peu de chose" de Ile Eniger, interview de l'éditeur du Libre-Feuille Michel Boucault pour la revue Art et Métiers du Livre
Peu de chose" de Ile Eniger, interview de l'éditeur du Libre-Feuille Michel Boucault pour la revue Art et Métiers du Livre

Peu de chose" de Ile Eniger, interview de l'éditeur du Libre-Feuille Michel Boucault pour la revue Art et Métiers du Livre

Plaisir que mon livre d'artiste avec encres et gaufrages de Michel Boucaut aux Editions Le Libre Feuille : "Peu de chose", ait fait l'objet de ce concours de reliure. Ile E.

 

Ile Eniger - Presse/Medias

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Texte de Ile Eniger mis en musique et chanté par Robert Cuffi

http://youtu.be/s3goPpMorWQ

 

 

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Extraits de Presse

Ile Eniger écrit le rêve accompli dans le vécu. Une relation qui, pour aller de l’absolu vers l’absolu, transite par l’incarnation. Histoire d’amour dont l’arrêt sur image éclaire la profondeur et la transparence, elle conjugue audacieusement douceur et passion et révèle, juste sous la glace, un incendie. Magazine littéraire Livres-Hebdo

 

Ile marche nus pieds pour mieux sentir la musique des pierres. Elle s’avance nue vers les terres rouges de l’amour. Elle est quelque part sous un soleil de feu. René Frégni (Écrivain)

 

Une île entre le ciel et l’eau. Ce n’est pas un chemin tout tracé. Amoureuse, aérienne, rugissante, la femme qui habite ces poèmes renvoie à une sensibilité primitive, essentielle. Thierry Wetzel (Journaliste)

 

Entre le goût des images cosmiques, la quête d'un autre souffle ou la recherche du sien propre, il y a un espace de prose attentive, juste, d'une réflexion, d'une beauté qui s'accomplit, d'un chemin de feu pour se connaître, aimer et apprendre. Olympia Alberti (Écrivain)

 

Ile, vos poèmes m'enchantent, en vous lisant je pense à René Guy Cadou, j'éprouve pour votre écriture la même émotion qui naît de l'évidence. Jean Ferrat (Chanteur)

 

Chez Ile Eniger, tout est affaire d’émotion. Impatiente, brûlante comme l’éclair, vagabonde comme le rêve, sans carte ni boussole, elle cache sous les mots, la morsure insoumise de l’épine de feu. Dans ces textes admirables, le lecteur trouvera partout des éclats de soleil. Victor Varjac (Poète et chroniqueur)

 

Ne vous fiez pas aux apparences, sous l'air sage de Ile Eniger, c'est un volcan de poésie qui entre en éruption. Ses mots en fusion ne sont pas moins brûlants que la lave, et s'ils dévastent les lecteurs, c'est pour mieux réveiller en eux un goût de vivre qui emporte tout sur son passage. Olivier Joseph (Éditeur)

 

Ile Eniger a une sensibilité bien particulière, c'est plus que du talent, c'est La poésie. Pierre Autin-Grenier (Écrivain)

 

Ile Eniger tisse une œuvre à part où chaque mot s'ajuste "au millimètre" à l'ensemble. Son écriture a quelque chose d'hypnotisant, d'extrêmement concentré. Elle nous retient à la frontière de ce qui se dit et du silence de la contemplation. André Chenet (Poète)

 

Ile surveille ses mots comme une chatte. Ses portées sont toujours très belles. Jean-Marc La Frenière (Écrivain Québec)

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"La femme en vol" de Ile Eniger

par Cathy Garcia pour La Cause Littéraire

18.04.13

La femme en vol, Editions Parole, Collection main de femme, 250 p. 12 €

La femme en vol c’est l’histoire d’une femme et son intimité amoureuse, familiale, racontée à la troisième personne du singulier. Une histoire qui se révèle par petites touches, comme une peinture. Et justement, cette femme, c’est Fane et Fane aime Jean, Jean qui aime Fane. Mais voilà, Jean aime aussi la solitude et la peinture, et Fane va peu à peu apprendre le prix de cet amour qui est à la hauteur de ses exigences. Aimer Jean, c’est l’accepter tout entier, parce que la solitude et la peinture l’emporteront sur son amour de femme, exigeant, exclusif, immense. Ce que Jean et Fane partagent et ne cesseront de partager, le ciment ou plutôt les ailes de leur amour, c’est une soif éperdue d’authenticité et de liberté.

« Bien sûr qu’elle avait eu envie de baisser les bras, de rentrer dans ces rangs bien droits, bien rassurants, bien sagement préparés pour toi dès que tu montres ta tête. Bien sûr que la facilité avait été tentante, la banalité attestée est tellement plus confortable que le contre-courant ! On t’aime quand tu commences à ressembler à tout le monde ! Tu oublies qui tu es, pour quoi tu es, et ceux qui pensent à ta place se font un plaisir d’organiser tes limites. On te coule dans le moule sans qu’un poil ne dépasse, tu es reconnu !

Fane, sa liberté, elle la trouvera dans l’écriture, mais elle est femme et donc capable d’aimer plusieurs choses en même temps, se donner à toutes avec la même force, le même bonheur. Les hommes ne savent pas aimer comme les femmes. Ils aiment autrement, certains ne savent pas du tout aimer, mais Jean lui, il aime Fane et de cet amour est née une Belle Cerise, qui grandira en même temps que ses parents dans un mas retapé de l’arrière-pays niçois. Ce nid d’amour que Fane quittera un jour parce qu’elle doit le faire, parce qu’elle est une femme en vol.

Ce livre est bon comme un pain qui sort du four, beau comme un jardin sauvage, doux comme la fourrure d’un chat et puissant comme le mistral. C’est un roman d’amour qui va au-delà de l’amour, dans ce qui le sublime et le transcende. Ainsi l’amour ne peut mourir, seuls les masques et les oripeaux brûlent, mais quelque chose demeure, le noyau même de l’amour, qui est fait de poésie pure, mystique parfois, une quête éperdue de beauté, d’intensité. Fane n’est pas une femme de compromis, elle s’affirme dans ce qu’elle est, ce qu’elle pense, envers et contre toute attente sociale, elle est libre et seul un amour comme celui de Jean peut la rendre plus libre encore.

« – Tu comprends, à choisir un code je n’en vois qu’un : l’amour. Je me fiche que cela paraisse désuet, ou décrété impossible par une tonne de crétins. Il y a une perfection quelque part, je la cherche. Je ne vis pas à contre-courant j’essaie d’aller dans mon courant ».

Ce qui peut sembler aux yeux d’autrui comme une dépendance, l’impossibilité de tourner une page, est en fait une plongée dans la source même de l’amour. Un amour inconditionnel où le don devient une immense richesse, et que peut-on donner de plus grand que l’acceptation de la liberté de l’autre. C’est véritablement l’envol au–dessus des contingences, celles qui nous sont imposées par les règles sociales, mais aussi par nous-mêmes. La femme en vol est un bonbon qui fond sous la langue, un bonbon à la menthe poivrée, rafraîchissant, vivifiant. On se régale à le lire, il contient tout un tas de trésors. La simplicité y devient un art de vivre et on touche à l’absolu, quelque chose qui ne se dit pas, mais qui s’éprouve, qui met tous les sens en éveil. C’est de la haute-voltige et heureux soient celles et ceux qui en saisiront toute la profondeur.

Cathy Garcia

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"LA FEMME EN VOL " roman de Ile Eniger - Ou vivre l'instant par Victor Varjac

Notre époque est celle de l'explosion mondiale des échanges commerciaux, celle de l'imposition des normes, de la disparition progressive des différences qui sont les véritables richesses de la planète, celles de l'élimination des artisans, de la petite boutique, de l'exploitation familiale agricole. C'est le sacre de la finance aveugle et carnivore, jamais rassasiée. Pour survivre dans ce monde, il faut être rentable et revêtir la livrée de l'acceptation : se taire et servir. Réduit au silence, "l'homme produit" "l'homme objet", "l'homme jetable" est condamné à une existence entre les quatre murs invisibles de l’Avoir. Ceux qu’on nomme grands (Boris Vian) fixent les objectifs, décident des cours, affament les uns et enrichissent les autres. L’homme n’existe presque plus, il est esclave, pion, marionnette, dans une société manipulée par les champions de l’image qui ordonnent, dirigent et surtout, virtualisent le quotidien. L’illusion et le mensonge sont au pouvoir comme la noblesse et le clergé autour du roi avant la révolution française de 1789. Sur sept milliards d’individus, combien contestent ouvertement cette forme cruelle d’existence ? La race humaine, dans sa grande majorité, cède à la facilité et au conformisme qui commence avec la crèche et s’achève avec la mort. Tout est prévu au millimètre, il suffit de renoncer à ses rêves, à ses aspirations, à tout ce qui bouge au fond de soi, à tout ce qui rend vivant, et signer le pacte avec Méphisto comme on signe un crédit avec le banquier.

Ne déprimons pas face à ce terrible constat, car je vous rassure, il existe des êtres dont on se garde bien de parler, des êtres qui refusent la chaîne, la niche et la soupe, pour vivre la liberté, leur liberté.

"LA FEMME EN VOL" est un bel exemple de résistance. Avec ce roman, paru aux Editions Parole dans la collection 'main de femme', Ile ENIGER ouvre toute grande la maison d’une vie, celle de son héroïne. Cette jeune femme amoureuse d’un artiste, prend à bras le corps son existence, n’hésitant pas à mettre en déroute les habitudes, les conventions, à s’affranchir des autoroutes à péages et de tous les gadgets qui sont autant de boulets au cou de l’homme battu et content.

Fane la vagabonde incarne le refus des emplois du temps imposés. La jeune femme ne cède jamais au désir confortable et suicidaire d’être une 'petite victime' satisfaite d’une destinée insipide et sans relief, c’est à dire sans bonheur. Evidemment, dessiner son propre chemin et décider du rythme de sa marche comporte les mêmes dangers que la chèvre de Monsieur Seguin échappée de l’enclos. Mais être libre, ne fut-ce que quelques heures et agir selon son cœur semble un désir parfaitement légitime et le monde renouerait avec la joie s’il pouvait, pardon 's’il osait', agir comme cette "femme en vol".

Fane a grandi dans un espace où les seules limites étaient l’infini du ciel et la courbure de la terre qui n’atteint jamais le fil de l’horizon. Quand on a, depuis son plus jeune âge, chevauché pieds nus le chapelet des jours, il est bien difficile et douloureux d’enfiler des chaussures lacées.

Sans ces êtres qui refusent le troupeau, l’histoire de l’humanité ne serait qu’un long fleuve monotone, sans intérêt. Une descente morne et aseptisée dans la couche du renoncement. Qu’une Fane apparaisse et tout se métamorphose. Bien entendu, elle est critiquée, combattue, mais elle tient bon. Elle ne souhaite qu’une chose : vivre sa vie, la vivre pleinement, comme on croque à pleine bouche, à pleines dents, un fruit juteux caressé par la lumière à son zénith.

Elle veut disposer du premier au dernier jour de son existence pour aimer totalement, aimer jusque dans la gueule de la mort. Elle aimera, non comme un défi, mais bien comme une femme libre, libre réellement. Cette attitude que la plupart qualifierait de 'pittoresque' est loin d’être sans danger. Notre héroïne le sait, et elle affronte chaque épreuve avec cette fierté, parfois cet entêtement, qui forge les âmes avec l’acier glacial et bleuté de la solitude.

Qu’importe, Fane sent son cœur battre malgré le regard de toutes celles et ceux qui aimeraient agir comme elle. Oui, mais pour agir de la sorte, il faut une dose inépuisable de courage. Il faut du courage pour vivre ce que murmure sa petite voix intérieure. Il faut du courage pour remonter le courant absurde et mortifère qui entraîne tous les peuples de la terre jusqu’à la chute. Il faut du courage pour écrire et se mettre à nu devant la foule anonyme des lecteurs.

Ce roman raconte l’histoire de ce courage silencieux et tenace, de cette bataille quotidienne sourde, invisible, inconnue, avec des mots qui chantent et dansent comme le ruisseau au milieu des cailloux. Ces mots sont une nourriture, celle de l’espérance. Cette prose, souvent poétique, nous permet d’entrer dans l’intimité de l’héroïne qui se révèle tour à tour, sensible, surprenante et particulièrement attachante.

Ile Eniger rejoint, par cette œuvre, les voix de George Sand et de Colette, qui furent, chacune à leur époque, toujours au diapason de leurs idéaux.

Comme moi, vous aimerez la fraîcheur de cette aventure devenue si rare chez nos contemporains. Cet ouvrage est l’exemple d’une vie ordinaire qui, au fil des chapitres, change de visage pour devenir, peu à peu, une destinée hors du commun, loin des ornières de l’hypocrisie où l’argent et le pouvoir sont les deux mirages criminels qui régissent nos sociétés modernes !

Comme moi, vous succomberez au charme de cette héroïne, Fane la rebelle.

Vous l’aimerez pour ses attitudes, ses prises de positions, ses colères, mais également pour sa douceur, ses doutes et sa fragilité.

Vous l’aimerez parce qu’elle est totalement humaine, pure, généreuse et vraie.

Vous aimerez Fane, celle qui ne renonce pas, et votre regard sur la vie en sera changé à jamais : vous aurez découvert "LA FEMME EN VOL " de Ile ENIGER.

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Paris Salon d'Automne Livres d'artistes

La Société des Arts graphiques et plastiques - ADAGP

à le plaisir de décerner le : Prix du Livre d'Artiste 2012

à Michel BOUCAUT - Éditeur Le LIBRE FEUILLE pour

"UNE ORTIE BLANCHE"

Textes : Ile ENIGER - Gravures : Michel BOUCAUT

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SALON DU LIVRE DE MOUANS-SARTOUX 2015

Extrait du site lepetitecrivain.fr
Festival du Livre de Mouans-Sartoux samedi 3 octobre 2015
Entretien autour des Éditions Chemins de Plume
avec Jean-Michel Sananès et Ile Eniger

 

Jean-Michel Sananès : "CHEMINS DE PLUME est une maison d'éditions spécialisée dans la poésie, qui retient des livres qui ont une qualité poétique et un engagement éthique".
 

Ile Eniger : "Je pense que la place du poète actuellement n'est pas forcément une place tonitruante. C'est une place qui révèle une vraie présence. C'est-à-dire qu'on ne peut pas se désavouer ; on s'engage, on va dans l'ultime de soi-même jusqu'à l'absolu ; c'est ma manière de concevoir l'écriture. Quoi qu'il se passe, on est révélateur de la beauté et de l'harmonie qui; de toute manière; existent quelque part".
 

Jean-Michel Sananès : "La poésie est un langage qui se perd. Les gens ne savent plus lire la poésie. Ils pensent qu'elle est une futilité, que c'est un genre mineur, alors que c'est le genre absolu. Avec quelques mots on peut dire plus qu'un livre ; on peut donner et traduire plus de sentiments. On peut apporter la puissance révolutionnaire du cri dans quelques mots alors qu'un livre entier ne peut pas quelquefois la délivrer".
 

Ile Eniger : La poésie, c'est l'originel. Le roman est arrivé au XVIIIe siècle seulement. La poésie, elle est avant nous, elle est là. Que vous la voyez ou que vous ne la voyez pas, elle existe. Elle sera aussi après nous. Alors, finalement, elle n'attend que nous pour la faire vivre à la manière de chacun. C'est quelque chose d'extrêmement quotidien qui nous attend".
 

Jean-Michel Sananès : Si vous avez des enfants, apprenez-leur à lire la poésie. Cela développe des formes d'esprit. (...) La poésie est un langage qui meurt et que l'on doit faire redécouvrir".

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Printemps des Poètes - Bibliothèque l'Alcazar Marseille

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