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31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 16:18

L'inconsolé du jour traverse des heures lentes. Si je pleure ce n'est pas parce que je ne veux pas que tu sois là où tu es, c'est parce que tu manques là où je suis. Le reste va son train de mesure incomplète. Le gros de l'hiver penche sur le sommeil des plantes, des bêtes et des hommes. Ce n'est plus ma main qui saisit les mots, ils viennent à ma fenêtre, claquent du bec pour je comprenne. Que je comprenne quoi ?

 

Ile Eniger - L'ordinaire des anges - (à paraître)

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Ile Eniger - dans Les textes d'Ile
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commentaires

S
Sedna
02/02/2025 10:21
L'absence se terre dans le nid de vos mots si touchants, si émouvants
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I
Ile Eniger
02/02/2025 10:54
Merci Sedna.
R
Riveill-Perez Madeleine
01/02/2025 08:37
Une fois de plus, Ile, vous dites les mots exacts pour dire le manque. Merci.
Répondre
I
Ile Eniger
01/02/2025 10:42
Merci Madeleine.
A
Auzou Barbara
31/01/2025 16:27
Très beau et infiniment troublant...<br /> Merci Ile.
Répondre
I
Ile Eniger
31/01/2025 22:37
Merci Barbara.

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